Paris Découvertes

En groupe d’une quinzaine de personnes venez découvrir des lieux connus ou plus insolites de Paris expliqués par un conférencier 

Nous organisons une visite d’une ½ journée chaque mois au départ de la gare d'Orsay Ville à la découverte de 

Responsables : Micheline JOB   

Accompagnatrices :    

Cotisation pour l'année 2023-2024  

Mode d'emploi:

PROGRAMME 2023-2024 

Septembre - décembre 2023

 Un cimetière, un jardin pour le repos des disparus et pour le plaisir des vivants : 44 hectares en plein Paris, plus de 12 000 arbres. Créé par l’architecte Brongniart à partir de 1810, toutes les folies des hommes s’y côtoient : de la tombe la plus simple au mausolée le plus extravagant.

Quelques « pensionnaires » célèbres parmi tant d’autres : Champollion, Parmentier, Murat, Musset, Chopin, Balzac, Apollinaire, Colette, Piaf, Bécaud, Montant et Signoret, Jim Morrisson, Alan Kardec et même Héloïse et Abélard installés au moment de la création du cimetière pour attirer la nouvelle génération romantique… Mais le cimetière permet d’évoquer aussi l’Histoire de France avec le Mur des Fédérés, le gisant de Victor Noir et les sépultures d’hommes politiques comme Adolphe Thiers, Félix Faure ou Maurice Thorez.

Premier chef d'œuvre de l'art gothique, église d'une abbaye puissante et lieu de pèlerinage très important au Moyen âge, la basilique cathédrale Saint Denis est ausdi un lieu d'histoire: c'est la nécropole des rois et reines de France depuis les Capétiens. 

C'est aussi l'occasion de s'initier à  la symbolique funéraire avec les 70 gisants et tombeaux sculptés dont chacun nous raconte une histoire particulière.


Parfait exemple d’architecture du 18ème siècle, l’Hôtel de Soubise a gardé intact son décor intérieur. La cour aux amples proportions met en valeur le bâtiment central. Les appartements du Prince et de la Princesse ont été décorés par Boucher et Carl Van Loo. 

Depuis 1808, ce palais accueille les Archives Nationales et le musée de l’Histoire de France.  

Situé dans le quartier historique du Marais, le musée Carnavalet est consacré à l’histoire de la ville de Paris, des origines à nos jours et couvre plus de 450 ans d'histoire..

Il ouvre au public le 25 février 1880 dans l’hôtel Carnavalet.

Le musée actuel occupe deux hôtels particuliers des XVIe et XVIIe siècles (après l’annexion de l’hôtel Peletier de Saint Fargeau en 1989).

Dès la création du musée sont collectées des objets authentiques ayant appartenu à une personnalité et détenant ainsi une forte charge émotionnelle, individuelle et collective. Entre autres exemples, le nécessaire de campagne de Napoléon 1er, la montre de Zola, la chambre et les objets personnels de Marcel Proust, ...

Cette visite est la suite de la précédente visite du 8 février et portera plus particulièrement sur l'histoire de Paris à partir de la Révolution.
Animatrice : Mercedes Courtois

D'une plaine agricole située à l'ouest de Paris, au Nord du village de Passy, le XIXEME siècle a fait un quartier très élégant. 

De l'hôtel Pauilhac à l'hôtel Mercedes, les amateurs de sculptures et de détails architecturaux se régaleront. 

Pour faire face à  la densification de ce quartier, la paroisse Saint Honoré d'Eylau décide de se doter d'une vaste chapelle succursale. 

Bâtie en 1896, elle a la particularité d'être entièrement en métal. Elle vaut aussi pour un très bel ensemble de vitraux.

Le musée d’Art Moderne de la ville de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Stael (1914 - 1955), figure incontournable de la scène artistique d’avant guerre. 

Artiste très prolifique  (il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux), Nicolas de Stael est un peintre français originaire de Russie. Sa peinture est en constante évolution. 

Il meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. 

Rassemblant une sélection d’environ 200 tableaux, gravures et carnets venus de nombreuses collections,  publiques et privées,  l’Exposition présente un ensemble d’œuvres rarement,  sinon jamais exposées. 


La Cité de l’architecture et du patrimoine rend hommage à Notre-Dame de Paris à travers une exposition présentant l'histoire de ce monument du Moyen Age au XIXe siècle et le chantier hors norme de sa restauration. Exceptionnellement, la Cité accueille dans cette exposition des œuvres originales de la flèche de Notre-Dame de Paris – restaurées pour la plupart d’entre-elles : l’aigle de Saint Jean l’Évangéliste, l’ange de Saint Matthieu, la tête de l’apôtre Saint Thomas sous les traits d’Eugène Viollet-le-Duc, et surtout le coq de la flèche retrouvé le lendemain de l'incendie dans les décombres de la cathédrale et laissé délibérément en l’état. 

Un focus dédié à la flèche de Notre-Dame, conçue et réalisée par l’architecte-restaurateur Eugène Viollet-le-Duc et le sculpteur Adolphe Geoffroy-Dechaume, permet d’entrer dans les coulisses de cette construction exceptionnelle.

L’exposition se fait ainsi l’écho du chantier de restauration de la cathédrale ainsi que de ses enjeux patrimoniaux et de pérennisation des savoir-faire artisanaux.

Janvier - mars 2024

 Le Petit Palais met à l’honneur son riche cabinet d’arts graphiques à travers une sélection de près de 200 feuilles des grands maîtres de l’estampe comme Dürer, Rembrandt, Callot, Goya, Toulouse-Lautrec, entre autres... L’estampe tient une place prépondérante dans la collection du Petit Palais. Elle est le reflet du goût de ses illustres donateurs, les frères Auguste et Eugène Dutuit et du conservateur Henry Lapauze, à l’origine d’un musée de l’Estampe moderne créé en 1908 au sein même du Petit Palais. En suivant le fil de l’histoire des collections, l’exposition permet à travers ses plus beaux trésors de découvrir un panorama inédit de l’estampe du XVe au XXe siècle.


 Le collège des Bernardins, lieu millénaire ancré au cœur du quartier latin, abrite la deuxième plus grande nef gothique de Paris.

Témoin de la naissance de l’Université de Paris au 13ème siècle, il a été fondé en 1245 par Etienne de Lexington, abbé de Clairvaux. Très vite le prestige du Collège se renforce et accueille des milliers de moines cisterciens de toute l’Europe.

A la révolution, après le départ des élèves et des religieux, le Collège est vendu comme bien national en 1791. Entre 1845 et 1995, le bâtiment principal, propriété de la ville de Paris, sera utilisé comme prison pour les bagnards, entrepôt, école chrétienne avant d’être une caserne des pompiers.

En 2001, sous l’impulsion du Cardinal Lustiger, il est racheté par le Diocèse de Paris pour y entreprendre un projet culturel audacieux.

En 2008, après une rénovation complète de 6 ans, le Collège des Bernardins renoue avec sa vocation initiale en devenant un lieu de recherche et de débats pour l’Eglise et la société. Pour la première fois de son histoire, il est ouvert à tous.

Découvrez l’histoire générale du bâtiment, de sa construction à sa rénovation. Entre secrets bien gardés et éléments architecturaux insolites, levez bien les yeux et admirez la beauté du site.

 Un palais médiéval dans la plaine Monceau..

Fastueux hôtel particulier d'un collectionneur, puis succursale de la Banque de France pour clients opulents et enfin cité  de l'économie, cet hôtel a eu trois vies que vous raconte cette visite historique et architecturale.

Elle est aussi  l'occasion  de découvrir un très bel ensemble décoratif remarquablement restauré


 L’Hôtel des Invalides est un ensemble architectural situé dans le 7e arrondissement, dont la construction remonte au XVII e siècle. 

Commandé par Louis XIV dans le but d’accueillir les soldats Invalides de ses armées, il est demeuré fidèle à cette mission. 

Il est également le siège de différentes autorités militaires, comme le gouverneur militaire de Paris, et héberge plusieurs organismes dédiés à la mémoire des anciens combattants et au soutien des soldats blessés. 

Il abrite aussi la cathédrale Saint Louis des Invalides, plusieurs musées et une nécropole militaire, dont l’élément principal est le tombeau de Napoléon. 


 Faubourg longtemps industrieux et remuant, Mouffetard est devenu un quartier paisible plein de belles surprises, de l’église Saint-Médard à la place de la Contrescarpe en passant par les Arènes de Lutèce.

Au commencement était la Bièvre, paisible rivière champêtre, traversée par la voie antique menant vers Lyon et Rome, l’actuelle rue Mouffetard.

Avec le développement de la ville et l’installation de nombreuses activités artisanales, la rue est devenue la principale artère, commerçante et animée, de ce faubourg.

Du 18ème siècle, la rue a conservé la plupart de ses maisons et quelques enseignes.

Des échappées dans les ruelles, passages et cours du voisinage offrent du quartier un visage très différent, plus calme et presque campagnard. Ici tout rappelle la forte présence monastique et la proximité de l’Université.